Il y quelques semaines, un homme accusé d’avoir tué sa femme a été acquitté « au bénéfice du doute » lors de son procès d’assises. Sans réfléchir, si je suis logique je me dis qu’il est donc peut-être coupable. Peut-être. Mais peut-être pas. En tous cas, pour la justice, il est acquitté.
Pourquoi parle-t-on de « vérité judiciaire » et non de vérité tout court ? Nous avons posé la question à Jean-François Funck, juge au tribunal de première instance de Bruxelles.
Un jeune Américain de huit ans était le baby-sitter de ses trois petits frères et sœurs et d’un autre bébé. Les mères étaient sorties, laissant les enfants seuls. Le bébé criait, c’était exaspérant et le jeune garçon, ne sachant que faire, lui a donné des coups. Le bébé s’est tu mais il a eu des hémorragies internes. Le lendemain matin, les adultes l’ont découvert (...)
Outre les génocides et les crimes contre l’humanité, la Cour pénale internationale juge les crimes de guerre
