Avec l’actuelle pandémie, de nouvelles règles ont été imposées à toutes les personnes résidant en Belgique : interdiction de rassemblements, imposition du couvre-feu, fermetures plus ou moins importantes des établissements d’enseignement, fermetures des bars et restaurants, de tous puis de certains magasins, des lieux de cultes, des cinémas, des musées et encore des salles de sport.
Mots-clés associés à cet article : Liberté individuelle , Droits et libertés , Droits fondamentaux , Pandémie , Liberté de travailler , Liberté de commerce et d’industrie
Ces règles ont été édictées par des arrêtés ministériels les détaillant et précisant les sanctions pénales en cas de son non-respect.
Chaque décision a également provoqué différentes contestations. Pas d’accord et estimant que ces arrêtés ne respectent pas la Constitution et certaines des libertés fondamentales, de nombreux recours ont été adressés au Conseil d’État. Celui-ci peut réagir très rapidement et suspendre un « acte réglementaire », donc, par exemple, un arrêté ministériel.
Pas d’accord
Des patrons de bars ou de restaurants estimaient que les fermetures de l’Horeca violaient la liberté de travailler et la liberté de commerce et d’industrie. Des citoyens contestaient l’obligation de porter le masque. D’autres trouvaient que le couvre-feu restreignait la liberté de circulation… De nombreux recours ont été adressées au Conseil d’État.
Ces règles, disaient les requérants, violaient nos libertés fondamentales et donc la Constitution belge.
Or, la Constitution impose que les éventuelles limites importantes des droits et libertés soient décidées par la loi, votée par le Parlement, après donc un débat ouvert et public. Est-il admissible que les nouvelles règles concernant la vie quotidienne pendant la pandémie aient été décidées par des arrêtés ministériels, signés par un seul ministre.
Décision
Le Conseil d’État a estimé dans ses arrêts que, sur la base de la loi du 15 mai 2007 ‘relative à la sécurité civile’, le ministre de l’Intérieur avait bien le pouvoir de prendre les arrêtés ministériels en question.
Le Conseil d’État estime également que ce ministre s’est appuyé sur des faits réels et a correctement mis en balance les intérêts en cause : la gravité de la situation sanitaire d’un côté, la limitation des libertés de l’autre. Il a respecté, à la fois, la loi et le principe de proportionnalité : vu le danger important, ces mesures devaient être prises.
Le Conseil d’État a donc débouté les contestataires des arrêtés ministériels pris pour lutter contre le développement du coronavirus et ses effets.
Une loi Corona ?
De nombreux constitutionnalistes tirent cependant la sonnette d’alarme. Pour eux, la question de savoir qui peut restreindre nos libertés doit être posée. « Le Conseil d’État, écrivent-ils dans une Carte blanche du journal Le Soir, « aurait pu pointer du doigt le problème, tout en ne suspendant finalement pas la mesure. Il aurait pu invoquer la situation de crise pour maintenir l’arrêté ministériel en l’état. De cette manière, le Conseil d’État aurait pu, sans dommages collatéraux, avertir le gouvernement qu’une loi corona était absolument indispensable ».
Selon cette approche, les futurs « arrêtés corona » pourraient toujours être remis en cause par d’autres recours mais les arrêts qui viennent d’être présentés du Conseil d’État seront sans doute difficilement contredits par d’autres, sauf si des éléments neufs sont fournis par les requérants.
Le Soir 28/10, 3 et 6/11/2020
Pour assurer notre sécurité, des libertés peuvent être limitées en temps de pandémie
24 mars 2021
WAPA
Quand j’entends tous nos chers ministres prendre des décisions non démocratiques, ça me met en colère ! Infirmière, durant la 1ère et 2ème vague, si asymptomatique, je ne POUVAIS pas remettre un certificat, je DEVAIS travailler !!!! Dans les déplacements essentiels, nos ministres et diplomates, etc..., ne se sont pas restreints, non, non, EUX, peuvent aller en mission( pourquoi, ils ne savent pas se réunir devant leur pc ?!!!)De même les sportifs de haut niveau ne sont pas interdits de voyage ! Vu leur comportement sur le terrain, terrain propice à la propagation du virus !!!! Nous, sur le terrain, nous CREVONS pour un salaire de misère avec prise de risque maximun !!! Alors, je pense avoir MERITE de pouvoir me changer les idées et me reposer où bon me semble (tout en continuant à respecter les gestes barrières). Empêcher les gens de partir à l’étranger (eu Europe), est la plus belle bêtise !!! En effet, les gens seront concentrés à la côte ou dans les Ardennes. Pourquoi, comme c’est en Belgique, le virus ne sera plus contagieux ???!!! Au boulot, je croise une centaine de personnes différentes par jour. A l’étranger, nous sommes 2, dans une grande maison, et on va juste faire les courses une fois ! Selon nos CHERS ministres, c’est pour la sécurité de tous qu’on interdit les voyages ! Chers ministres, le virus est aéroporté, ce n’est pas en "fermant" une frontière terrestre que vous allez le ralentir. C’est par le comportement de CHACUN ( vous aussi ne devez vous pas montrer l’exemple ?) que la pandémie sera enraillée !!! et pas grâce aux lenteurs de nos politiques (dans la protection du personnel soignant en 03/2020, la vaccination version tortue en 2021, etc....)
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Pour assurer notre sécurité, des libertés peuvent être limitées en temps de pandémie
24 novembre 2020
Skoby
Je suis tout-à-fait d’accord que le gouvernement impose des limites pour éviter une
3è vague. Ceux qui s’y opposent sont des inconscients ! Il faut réaliser qu’on vit une
période catastrophique sur le plan humain, grâce aux Chinois qui ont laissé sortir le virus.
Nous devons penser à notre famille, à nos amis, aux êtres humains qui souffrent.
Il est clair que pour les commerçants ces règles sont catastrophiques, mais le
gouvernements a prévu des indemnisations. Donc soyons solidaires et battons nous
pour un avenir meilleur. Si on ne respecte pas les instructions, pensez-vous que le
monde médical et infirmier pourra continuer indéfiniment à vous soigner ?
Pensez aussi à eux avant de faire des conneries.
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